Mercredi 10 août : Gênes ou la ville un peu foutraque

La Chartreuse de Pavie

Gênes, côté Bocadasse

Arrivée au centre historique de Gênes

À l'aquarium...

Gênes

Toujours la même rengaine, toujours les mêmes complications matinales pour Eloïse qui n’arrive pas à se réveiller et met un temps fou à se préparer. Résultat : on quitte Milan à 10h20, à la fois énervés et lassés de perdre autant de temps chaque matin. Avant d’arriver à Gênes, où nous achèverons notre séjour, nous avons décidé de faire étape à la Chartreuse de Pavie que nos guides disent immanquables. On y arrive à 11h15. Le temps de se garer dans le parking à 500m, le temps ensuite de se rendre devant l’église, on commence à passer le parvis quand on voit une poignée de visiteurs en sortir. L’un d’eux explique à sa compagne : « Ça ferme. Ils ne rouvriront qu’à 14h30 ». Aussitôt, la porte est fermée derrière lui. On se précipite vers un deuxième bâtiment : même chose. Tout vient de fermer sous nos yeux alors même qu’on avait mis le réveil à 7h30 pour faire un minimum de visites avant d’arriver à Gênes. Soit. Benoît est très contrarié alors qu’Eloïse refuse d’admettre que si elle s’était dépêchée, notre détour matinal n’aurait pas été vain. Tant pis. On partira directement à Gênes, en faisant étape au quartier de Boccadasse, ancien charmant village de pêcheurs qui n’est pas sans rappeler le Vallon-des-Auffes, où nous nous posons pour un déjeuner avec vue sur mer. Le cadre donne le ton : Gênes ressemble trait pour trait à sa jumelle Marseille. Quand on reprend la voiture pour aller vers l’hôtel, c’est une sorte de Corniche que nous empruntons, jolie et bourrée de points communs avec la nôtre. Arrivés à l’hôtel, on pose nos valises et nous partons faire un tour pour nous perdre dans la ville, comme à l’accoutumée. Ses ruelles extrêmement étroites nous conduisent de places en places. Nous découvrons la cathédrale San Lorenzo (aux couleurs semblables à celle de la Major et à Notre-Dame) que malheureusement je suis rapidement invitée à quitter parce que je porte un short… On continue à déambuler sans but, poussant ici la porte d’une église à l’intérieur sublime, là notre curiosité dans des recoins obscurs, malodorants et délabrés qu’Eloïse préfèrerait nous voir quitter. Finalement on se dirige vers le vieux port et la balade nous amène jusque devant l’aquarium. On comptait y aller le lendemain mais puisqu’on est là et qu’il ferme à 20h, cela nous laisse une marge de 2h30 pour en profiter. On y va, mais à cause de la canicule, impossible de prendre le billet combiné avec le Bigo, l’ascenseur panoramique de 40m ni la Biosfera. Va pour l’aquarium seul, censé être le 3e plus grand d’Europe. Sa découverte est agréable, d’autant qu’il n’y a pas trop trop de monde. Les pingouins, phoques et méduses amusent et hypnotisent les visiteurs, les dauphins et requins fascinent. Il est 19h quand on quitte les lieux, poussant la promenade encore de quelques centaines de mètres, juste le temps de se poser sur la terrasse du Burger King pour boire un coup. On repart ensuite vers Eataly, sur le vieux port, cette grande halle aménagée en magasins-restos de produits italiens et dont l’ascenseur vitré offre de belles vues sur le port. C’est sur une terrasse en face, le Bigo, qu’on choisit de s’installer pour manger, avant de repartir à l’hôtel non sans avoir écouté les talentueux artistes du groupe Autoradio, se produisant dans la rue et offrant au vieux port une douce ambiance d’été.